Santé

7 points pour mieux connaître la tuberculose

Tout savoir sur la tuberculose !

Après le Sida, la tuberculose est la deuxième maladie virale la plus meurtrière du monde. Chaque année, elle tue plus d’un million de personnes. Bien que ce chiffre ait nettement diminué par rapport au XIXe siècle, cette maladie reste un sérieux problème de santé publique, surtout dans les pays pauvres. Les cours d’histoire sur la tuberculose appris à l’école peuvent vous revenir à l’esprit, notamment les symptômes qui se manifestent comme l’amaigrissement progressif, les sueurs nocturnes, la toux ou encore les difficultés respiratoires. En tout cas, vous n’avez pas oublié l’essentiel, mais il existe des faits peu connus et subtils de cette maladie contagieuse que vous devrez connaître.

1.Possibilité de transmission même en cas de symptômes tardifs

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L’aspiration de quelques gouttelettes provenant d’une personne infectée suffit à répandre la tuberculose. D’ailleurs, il est possible de la propager, même s’il n’y a pas de symptômes apparents. Chaque année, un individu tuberculeux non traité peut transmettre la bactérie à plus de 10 autres individus. Il peut donc arriver que vous soyez en bonne santé, et pourtant, vous êtes contaminée par l’agent bacille de Koch. Ainsi, même sans signes évidents tels que la perte d’appétits, les douleurs pectorales, les sueurs nocturnes et bien d’autres encore, vous pourrez infecter vos proches par un simple éternuement ou crachement.

2.Une préoccupation mondiale

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Même si elle est moins meurtrière qu’au XIXe siècle, la tuberculose demeure une préoccupation mondiale. En effet, cette maladie contagieuse touche aussi bien les pays en voie de développement que les pays développés. Ces derniers représentent les 5% des infections enregistrées dans le monde chaque année. Au Canada, l’Organisation mondiale de la santé enregistre près de 1 600 nouveaux cas tous les ans. Dans les pays comme aux États-Unis, elle n’a pas disparu, mais elle est dépistée à temps. Ainsi, il est plus facile de la soigner grâce aux vaccins et aux traitements particuliers.

3.L’importance du dépistage

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Le dépistage est une procédure systématique dès que vous êtes en contact avec une personne contaminée par la bactérie, si vous connaissez quelqu’un qui pourrait être infecté ou si vous présentez les symptômes de la tuberculose notamment les frissons, la fatigue, la perte de poids ou encore les difficultés respiratoires… N’attendez pas pour faire le test qui passe par les prélèvements bactériologiques afin d’établir le diagnostic. S’il est prouvé que vous êtes infectée, vous devrez passer par un bilan sanguin avant de commencer le traitement. Il consiste à vérifier s’il y a de contre-indications dans l’usage de certains médicaments en raison de votre état de santé.

4.La résistance du BK aux antibiotiques

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Le bacille de la tuberculose peut résister aux antibiotiques prescrits pour la traiter. En 2013, plus de 2 millions de personnes contaminées ont été porteuses de souches de bacille qui sont très résistantes aux différents antimicrobiens. Ces médicaments, que l’on croyait soigner cette maladie contagieuse, ne marchent plus aussi efficacement en raison de la surconsommation d’antibiotiques dans les traitements de certains maux, tels que la grippe sévère ou les infections pulmonaires. Ainsi, l’organisme des patients tuberculeux est moins résistant à l’action de la rifampicine, l’isoniazide, la capréomycine ou encore l’amikacine.

5.Une vieille maladie de plus de 20 000 ans

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Savez-vous que cette deuxième maladie virale la plus meurtrière de notre époque a existé depuis des milliers d’années ? Eh oui, la tuberculose est apparue en Afrique il y a 20 000 ans. Les experts d’aujourd’hui ont confirmé son existence sur les terres africaines, mais dans un tout autre aspect. Ce n’est pas tout, car des études archéologiques ont aussi attesté la présence de l’agent bacille de Koch dans l’Égypte Antique. Ainsi, il y a de fortes chances que la grande famille des Pharaons aurait succombé de la tuberculose. Chez les Grecs, il y a environ 400 ans av. J.-C, cette épidémie avait une autre appellation dite la phtisie qui veut dire consomption.

6.Les sanatoriums, les centres de traitement au XIXe siècle

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Avant, les patients tuberculeux avaient été traités dans les sanatoriums. À la fin du XIXe siècle, à l’époque où la streptomycine n’a pas encore fait son apparition, les malades étaient isolés dans ces centres spécialisés. Ces lieux de soins se trouvaient dans les montagnes, comme quoi le climat d’altitude pourrait soigner cette épidémie. Il n’y avait pas encore de médicaments pour traiter la tuberculose, et les spécialistes de l’époque pensaient que c’est l’air frais, le soleil ainsi que beaucoup de repos suffiraient pour y mettre fin. Malheureusement, ce n’était pas le cas, car le bacille de Koch ne cessait de faire des milliers de victimes.

7.Le stéthoscope et la radiographie

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Le stéthoscope et la radiographie sont les machines utilisées pour déceler la tuberculose. La première est une invention de René Laennec au début du XIXe siècle. Il permet d’établir le diagnostic de la maladie par l’écoute des sons respiratoires. En 1896, environ 80 ans après cette invention du médecin français, le physicien allemand Wilhelm Röntgen a vraiment révolutionné les technologies médicales par la création de la radiographie. Cette machine permet de suivre à la loupe le développement de la tuberculose pendant les traitements. Cette grande découverte lui a valu le tout premier prix Nobel de physique en 1901.

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