Santé

10 choses essentielles à savoir sur l’échographie obstétricale

L’échographie, un instant magique… mais aussi de doutes !

L’échographie est un pur moment d’émotion, car c’est la rencontre avec bébé. Toutefois, cet examen peut également relever des questionnements et véhiculer des rumeurs qui entraînent parfois certaines angoisses. Pour passer l’échographie sans stresser, découvrez les meilleurs conseils et les mises au point la concernant pour qu’elle devienne réellement pour vous une façon de vous approprier la grossesse et de tisser des liens avec le tout petit qui est en vous.

1.L’échographie ne présente aucun danger

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L’examen est sans danger ni pour le fœtus ni pour la maman. L’échographie est indolore. La sonde est appliquée à la surface de la peau du ventre, face aux zones à observer. Grâce aux ultrasons, les signaux apparaissent à l’écran sous forme d’images. Le médecin spécialiste déplace la sonde assez brièvement et ne reste pas longtemps sur un même point. Ainsi, tout risque d’exposition et d’augmentation de la température liée aux ultrasons est très bas.

2.Trois rendez-vous pour trois échographies

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Pour une grossesse qui se déroule normalement, 3 examens sont prévus. La première échographie est réalisée au premier trimestre, vers la 12e semaine. Elle sert à porter le diagnostic de vitalité de l’embryon, à déterminer son âge et à détecter une grossesse multiple ou extra-utérine. Au deuxième trimestre, vers la 22e semaine, elle sert à apprécier la taille du fœtus et à dépister les principales malformations ou anomalies morphologiques pouvant orienter vers une anomalie chromosomique telle que la trisomie 21. La dernière est réalisée vers la 32e semaine et renseigne sur la croissance, la mobilité et la vitalité du fœtus.

3.Boire de l’eau en abondance… ou non

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Chaque échographiste possède sa propre technique. On peut vous demander de venir avec la vessie pleine ou pas. Si certains médecins exigent lors l’échographie du premier trimestre une vessie pleine afin de mieux visualiser l’utérus et le fœtus, d’autres professionnels ne l’exigent pas, car s’ils n’obtiennent pas les images souhaitées, ils peuvent pratiquer une échographie par voie interne pour affiner l’examen en introduisant une sonde dans le vagin. Rassurez-vous, c’est toujours indolore. Néanmoins, référez-vous aux consignes préalablement données par les spécialistes, et respectez-les conformément afin d’optimiser au mieux la qualité de l’échographie.

4.Certains produits sont à éviter

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Il existe des produits en cosmétique qui peuvent contenir de la silicone ou du plastique tel que les crèmes hydratantes, les gels de douche… La fine pellicule qui se dépose sur la peau peut entraver les ultrasons, l’échographie sera rendue moins fiable. Lisez bien les étiquettes avant de les acheter, l’idéal reste de ne pas appliquer de crème hydratante 2 jours avant l’examen.

5.Laissez l’échographiste œuvrer !

Woman Getting an Ultrasound --- Image by © Mario Castello/Corbis

Ça fera déjà quelques minutes que l’examen a commencées pourtant, pas un mot de la part du médecin… Ce silence commence à vous angoisser, rassurez-vous, car une échographie nécessite toute sa concentration et bien souvent, il réserve ses constatations à la fin lorsqu’il jugera l’examen complet. Pour respecter ce besoin de concentration, seule la présence de votre conjoint est la bienvenue. D’autant plus que cela ne fera qu’augmenter le niveau d’intimité entre le bébé, la mère et le père.

6.Lorsque l’échographiste bouscule votre bébé

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Une mauvaise position du fœtus ne peut donner que des images beaucoup plus difficiles à interpréter. Le médecin spécialiste peut alors essayer de perturber un peu, même beaucoup, votre bébé en pressant légèrement votre ventre pour le réveiller, une manière de le faire pivoter. Même si la technique peut paraître assez raide, elle est parfaitement inoffensive. L’échographiste peut ainsi contrôler tous les paramètres prévus dans le cadre de cet examen.

7.Pour de meilleures images, surveillez votre poids !

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Le nombre de femmes en surpoids augmente d’année en année, et l’excès de graisse peut alterner la qualité de l’échographie et fausser les interprétations. L’image est sensiblement dégradée quand la pellicule adipeuse dépasse les 5 centimètres. Même si la technologie des appareils d’échographie a évolué de façon spectaculaire ces dernières années, la qualité des images reste encore à travailler… Aussi, l’échographie est une raison de plus parmi tant d’autres pour maintenir une alimentation équilibrée dès les premières semaines de la grossesse même !

8.L’échographie pour prédire le sexe du bébé

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L’échographie peut prédire le sexe de l’enfant à 85 % des cas surtout lorsqu’il s’agit d’un garçon. Mais pour cela, vous devrez attendre généralement l’examen de la 12e semaine. L’évaluation se fait par l’observation du tubercule génital, s’il est orienté vers l’arrière, c’est une fille et dans le cas contraire, c’est un garçon. Pour éviter toute déception et pour garder l’effet-surprise, prévenez le médecin spécialiste au début de l’échographie de votre intention de connaître ou non le sexe de votre bébé.

9.L’échographie est un dépistage, pas un diagnostic

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Certes, l’échographie peut renseigner sur les malformations ainsi que les anomalies morphologiques et contrôler le développement du fœtus, mais elle est incapable de mettre en évidence le mauvais fonctionnement de certains organes. La technique est fiable de 80 à 85 %, car environ 1 à 2 dysfonctionnements des organes sur 10 ne sont pas identifiables. Néanmoins, elle peut révéler 95 % de cas de spina-bifida (absence de fermeture du tube nerveux) et environ 80 % les cas de trisomies. Cependant, avec l’évolution perpétuelle de la technologie médicale, ces taux devront nettement s’améliorer dans un futur proche.

10.L’écho 3D, le pour et le contre

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Pour une échographie habituelle, la sonde ultrasonore est constamment déplacée et l’exposition de chaque zone du fœtus est brève. Lors des échographies 3D, afin d’obtenir une bonne image du bébé, la sonde peut rester un certain temps sur la zone du crâne. Or, l’œil et le cerveau sont particulièrement sensibles aux ultrasons, il peut y avoir des expositions prolongées, ce qui n’est pas anodin. Toutefois, la 3D est très utile et bien plus détaillée pour affiner un diagnostic dans certains cas bien précis, comme lever le doute sur une malformation touchant les membres, les organes… Si c’est juste pour le plaisir de voir votre bébé en 3D, soyez patiente, et ne prenez pas de risques inutiles.

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